Naissance d'une choupette
Jeudi matin, pour la 1ere fois depuis plusieurs semaines, je me sens une pêche d’enfer et je décide d’aller faire plusieurs courses avec mon fils de 17 mois.
On passe la journée dehors, à faire des trajets en voiture, à marcher dans les magasins….
Vers 18h, on rentre à la maison. J’ai un peu mal au ventre, une sensation de pesanteur énorme.
Le temps passe, vers 21h, cette sensation s’accentue un peu et d’un coup, un pressentiment me prend. Je décide donc de tél à une amie pour lui demander si, au cas où je devrais aller à la mater, je peux lui déposer Hugo, même en pleine nuit. Elle me répond que pas de soucis, je pars me coucher.
Vers 6h, mon fils nous réveille pour avoir son petit déj.
Après lui avoir donner son bib, je me sens bizarre, mal à l’aise, j’ai
des petites contractions mais pas régulières ni fortes, je décide de
prendre un bain
10h. Les contractions sont toujours là, douloureuses, mais j’ai déjà
été plusieurs fois à la mater pour des faux travail et je ne veux pas
me faire des films. Je ne prend même pas la peine de vérifier le temps
qui passe entre chaque contractions.
C’est mon amie, venant aux nouvelles, qui me dit, au bout d’une heure
de conversation qu’elle m’a bien observé et que la douleur revient
toutes les 6 min.
Je ne veux toujours pas m’emballer pour rien, je décide de prendre 2 spasfon, puis je commence à petit déjeuner
Vers 11h30, c’est de plus en plus fort et ça me coupe l’appétit
1/4h plus tard, j’ai très mal mais je veux d’abord tenter de prendre un bain chaud.
J’appelle quand même mon zhom au travail (il bosse à 5 min a pied) pour
lui demander de prendre quelques heures au travail, car je n’arrive
plus à m’occuper d’Hugo, notre fils, tellement la douleur m’accapare.
Il arrive à 12h, prend en charge Hugo et prépare, sur ma demande, un sac avec des affaires pour le petit.
Pendant ce temps, je m’installe dans la baignoire mais au bout de 10
min, je n’en peux déjà plus et finalement, je décide d’aller à la
maternité.
Il me demande si je suis sure de moi, je lui répond de tél à son boulot
pour leur dire que je vais accoucher dans l’après midi (si ça, c’est
pas être sure de soi, hein!)
Le trajet jusque la voiture, qui est juste en bas de chez nous, me parait énorme, je suis obligé de m’accroupir plusieurs fois.
On dépose Hugo puis on file à la maternité.
Il est 12h30, une sf, Audrey (un amour!!!!), nous accueille et m’installe en salle de pré-travail pour un monito.
Après avoir fait un tv, elle me dit qu’elle trouve que la tête est
encore un peu haute et qu’elle n’est donc pas sure que le travail soit
efficace. On verra avec le monito
Au bout de 30min de monito, les contractions sont devenues irrégulières. Mais au fond de moi, je suis sure que c’est le moment.
Ma sf repasse, me dit qu’elle ne sais pas si c’est bon.
Elle aimerait pouvoir voir, par un TV, pendant une contractions, comment se positionne la tête.
Malheureusement, les contractions se stoppent un long moment, juste à ce moment là
Vers 14h, elle me propose quand même de faire une pds pour la péridurale, au cas où
15h. Toujours pas convaincue pour le moment, elle me dit qu’on va refaire un monito de 30 min et faire le point ensuite.
A peine va-t-elle franchir la porte que je sens une contraction!
Vite, elle me fait un TV : la tête de la puce appuie à fond, le col est totalement effacé, ouvert à 6!
Elle me dit donc que si je veux la péridurale (oh, que oui!) c’est maintenant.
En effet, elle me dit qu’en 15 min, je dois être installée en salle de
travail, branchée, la perfusion de glucose installée et à moitié passée
car sinon, je devrais attendre une heure, l’anesthésiste part en
consultation entre temps.
On se speede donc, elle ouvre à fond la perf, ouf, tout passe in extrémis!!!
15h35, la péridurale est installée (une auto-régulée), zhom en profite pour aller faire les papiers d’admission et manger un peu, pendant que je me repose et que ma sf me propose un exercice au ballon pour aider la descente de ma puce.
17h15 - Le temps passe, trop vite, car au moment où la péri commence
à s’estomper, je ressens l’envie de pousser. Pas le temps donc d’en
avoir une nouvelle dose, j’accoucherais donc sans.
Mais en m’examinant, la sf et la gygy me dise de ne surtout pas
pousser, car le col n’est pas tout à fait dilaté et que, du coup, ça
serait nocif pour la puce et pour moi, de pousser dans le vide.
Elles me demandent donc de me retenir.
Mais ça devient vite impossible, car trop douloureux de retenir ce qui
est instinctif. Je le leur dit et la gygy me dit “Ok, vous voulez
pousser. Dans ce cas, il faut que ce soit vraiment efficace sinon, ça
risque de poser pb”
Il est 17h20, je respire un bon coup et je commence à pousser. La douleur est importante, au moment du passage de la tête, car j’ai une déchirure, et à ce moment là, j’ai envie de serrer les jambes et de stopper tout et pour éviter ça, je continue à pousser tout en m’auto-encourageant à voix haute “n’arrte pas de pousser, n’arrete pas de pousser”. Je vois la sf et la gygy qui sourit en m’écoutant.
La tête passe, suivi dans la foulée des épaules et du corps de ma puce.
En effet, ma poussée à été plus qu’efficace, car j’entend la gygy me dire “doucement” mais trop tard.
Du coup, la gygy rattrape ma puce un peu à l’arrache, les eaux sortent d’un coup.
La sortie de Sarah a été tellement rapide qu’elle a bu la tasse, du
coup, la sf me prend rapidement ma puce pour aspirer ses poumons, car
elle crache et tousse, la pauvre
Il est 17h25, Choupette est née. 3kg090 et 53 cm, une petite merveille
Bref, un accouchement hyper rapide
Je suis sortie le dimanche matin, à J+24h.
Une sf m’a suivi à domicile, tout s’est bien passe, c’est le bonheur!