Je passe aux aveux, je suis une droguée.
Oui, oui, une droguée

Je pourrais passer mon temps le nez dans des bouquins.

Au grand dam de zhom, qui ne comprend pas cette passion envahissante et onéreuse.

Je suis tombée dans les livres toute petite. J'ai le souvenir qu'à l'école, je me dépêchais de finir exercices et contrôles pour pouvoir me replonger dans mes lectures.
J'avais toujours un livre ouvert sous mon pupitre

Et ça ne s'est pas arrangé en grandissant.

Je voue une vraie passion aux livres et un vrai culte à leurs auteurs, qui ne cessent de m'émerveiller et de me faire voyager

Pour comprendre ma passion, il faut savoir les sensations que me procurent la lecture

Quand j'ouvre un livre, me voilà plongée au coeur de l'histoire, je m'identifie au personnage, dans ma tête, en moment même où je lis les lignes, le film se déroule, comme si je regardais la télé plutôt que de lire
Je suis tellement dans l'histoire que j'en ressens profondément chaque émotion, et l'on peut me voir rire, sourire, frémir ou pleurer selon l'histoire

Les livres et moi, c'est une histoire d'amour. Non, le terme n'est pas mal choisi.
Je choisi un livre comme je choisirais un homme. Je le regarde, le parcours, me renseigne, la couverture me parle ou non, je m'y plonge et selon le livre, en ressort profondément bouleversée, simplement amusée ou tout bonnement déçue

Vous me trouverez toujours à proximité d'un livre. Soit dans les mains, soit dans mon sac.

Le seul soucis, ce sont les interruptions. Par zhom, les enfants, un tiers.
Je ressens chaque fois comme une agression ces interruptions, qui me sortent de mon imagination et de mon voyage.
imaginez un peu. Vous êtes en train de boucler un projet important, une mission capitale, un film prenant. Et tout à coup, quelqu'un arrive et vous éloigne de ce que vous faisiez ou regardiez. Rien de plus énervant, non?

J'espère que mes enfants auront mon engouement pour la lecture. Quel merveilleux don que cet amour des pages...

Cela faisait plusieurs mois que nous attendions ce moment.

La veille, sans le lui dire, j’avais enfin ressentie les prémices de ce bonheur et suis allée me coucher en gardant ce secret, anticipant l’effort et les émotions à venir.

Samedi, 2h du matin. Réveillée par des douleurs de plus en plus fortes, je souris. Enfin, la rencontre allait avoir lieu !

Mais n’était ce pas un faux départ ? Pour dissiper le doute, je pris un bain chaud et quelques comprimés qui, s’il s’agissait d’un faux travail, stopperais les contractions.

6h. Désormais, la douleur était présente toutes les 15 minutes. Devrais-je aller réveiller le futur papa ? Non, il est trop tôt, les contractions ne sont pas assez rapprochées. J’essaye de me recoucher mais rien à faire. Trop d’excitations, d’appréhension, de questions se bousculent dans ma tête. Comment cela va-t-il se passer ?

Pour ne pas réveiller mon homme, je décide d’aller regarder les émissions bidons qui passent à cette heure, en prenant un petit déjeuner consistant. Après tout, je ne sais quand j’aurais l’occasion de remanger, autant en profiter.

7h30. Le doute s’installe. C’est douloureux, certes, mais pas tant que ça. Est-ce le travail ? Dans le doute, j’appelle la maternité. Qui me confirme l’imminence de l’événement.

« De combien de minutes sont espacées les contractions ? » me demande la sage-femme. « Toutes les 10 minutes, pendant une trentaine de secondes ». « Alors, vous avez encore quelques heures devant vous. Il ne faudra venir que lorsqu’elles seront distantes de 5 min. Mais vous en avez encore pour au moins 4h ! »

Je raccroche, déçue, pressée…mais soulagée de ce répit qui s’annonce.

8h00. 4 heures ? Non, 30 min. La douleur reflue une nouvelle fois. Combien de temps depuis la précédente ? 6 minutes….Il est temps de songer au départ. Tranquillement, je me dirige vers la chambre, me penche vers mon homme qui dort et le réveille doucement. Tellement doucement, que, sur le coup, il n’y croit pas. Puis il se lève, inquiet. Mais vite rassuré, me voyant si calme. Douche, petit déjeuner, le voilà prêt à me conduite là où nous attend une aventure extraordinaire !

8h45, arrivée à la maternité. « Effectivement, il était temps de venir », me dit la sage-femme. Je souris. Je le sentais. Mon bébé naitra aujourd’hui, je le sais !

10h45. L’anesthésiste arrive. Quand la sage-femme a proposé de soulager la douleur, j’ai dit oui. Après tout, je n’ai jamais dit que j’étais une super courageuse. La douleur n’est pas insupportable mais bon, je ne souhaite pas qu’elle augmente non plus.

L’analgésique fait effet immédiatement. Les derniers mois et dernières heures ont été éprouvantes, je m’endors….

15h. On nous prédit une arrivée à 18h. Si monsieur allait manger un peu ? Mon homme part, avec mon approbation. Après tout, il reste du temps….

15h45. Tout s’accélère. La sage-femme vient de sortir en me disant qu’il n’est pas encore temps. Mais tout mon être me cris le contraire ! Je demande à mon homme d’aller la rechercher. Elle revient, tente de me raisonner. Mais j’insiste. Elle vérifie. « Ne poussez pas !!! je vais chercher le docteur !!! ». Je souris. J’avais raison, mon bébé arrivera pour le gouter

16h05. le médecin arrive. Plein d’humour. Nous voyant si calme, nous demande « et c’est le combien, ce bébé ? ».

« Le premier ». L’étonnement se lit sur son visage « Vous êtes tellement sereine, je n’aurais jamais penser que c’était votre premier accouchement »

Pourquoi devrais-je appréhender ? Après tout, c’est un acte tellement naturel !

Le médecin s’installe. « Poussez quand vous le souhaiterez »
« Maintenant ? »
« Si vous le sentez, oui ! »

Je pousse. Une douleur intense arrive. Pourquoi ? Peu importe, je veux voir mon bébé !

1ere poussée, la tête, deuxième poussée, les épaules.

Le médecin me regarde, me sourit et me dit « Allez, maintenant, attrapez votre bébé et finissez le travail »

Je regarde, effectivement, il est quasiment là. Une joie intense me traverse. Je l’attrape sous les bras, dernière poussée, le voilà contre moi, peau à peau, il est 16h10 et pour nous, la huitième merveille du monde vient de naitre !

Je le regarde, tellement heureuse que je ne peux même plus pleurer. Le papa, lui verse une larme, émue. Notre bébé se redresse soudain et nous regarde longuement. Intense émotion !

« Comment s’appelle ce petit bonhomme ? »
« Hugo, voici Hugo ! »

Tout à coup, le voilà qui s’agite. D’un geste instinctif pour lui comme pour moi, le voilà niché contre ma poitrine. Il n’a que 10 minutes de vie et je le nourris pour la première fois….

18h30. Plus d’une heure a passé. Nous venons de monter dans cette chambre qui sera notre pendant 5 jours.

Je regarde mon fils, le cœur débordant d’amour. Et je sais que je viens de vivre le plus beau jour de notre vie….Nous sommes le samedi 3 mars 2007

Et 2 ans plus tard, en racontant cette histoire, les larmes me montent encore aux yeux d’émotions.

Je sais pas vous, mais moi, il y a des phrases qui m’agacent. Vous savez, ces petites phrases qu’on entend souvent et qui vous hérisse le poils!

Petit échantillon :

Quand vous êtes enceinte:
- Ben alors, t’as un polichinelle dans le tiroir? - Non, pauvre tache, c’est un bébé!
- Hé bé. T’aurais pas un peu grossit?
- Pas encore arrivé ce bébé? ou Tu compte nous le pondre bientôt? (là, j’ai juste envie de mordre)

Quand vous allez vous marier :
- Alors ça y est, vous vous décidez enfin - Alors, enfin la corde au cou?

Quand vous venez de faire une fausse couche :
- Vous êtes jeunes…. (Parce qu’il y a que les vieux qui ont le droit d’avoir un bébé)
- C’est mieux comme ça… (Mieux pour qui? Pas pour moi en tous cas)
- Vous en referez d’autres (Je savais pas que c’était interchangeable, moi, les bébés!)

Quand vous avez un enfant :
- Oh, c’est une fille/un garçon…D’un ton un peu tendancieux
- Il ressemble pas vraiment à son père, non? (Ben non, c’est le fils du facteur, c’est pour ça. Et ma main dans ta..)
- Vous êtes contents? (Non, pas vraiment….andouille!)
- Hé bien, vous êtes une famille maintenant

Quand vous vous plaignez :
- Il y a des gens plus malheureux que toi (j’m'en tape, on parle de moi là!)
- De quoi tu te plains, t’es tranquille à la maison (gggggggggggrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr)
Ou le contraire :
- C’est toi qui a décidé de reprendre le travail (oui, merci…..) 

Bref, généralement, il y a toujours quelqu'un pour vous faire sentir que vous vous “plaignez” inutilement.

Comme si vous aviez jamais le droit d’être triste, déprimée ou simplement fatiguée.

Moi, je voudrais juste demander aux gens une chose. Quand je vous parle de ma vie ou de mes problèmes, ne me dites pas ce genre de choses, réconfortez moi plutôt, car c’est ce que je recherche. Et si vous ne savez quoi dire, taisez vous. Une simple tape sur l’épaule peut aussi suffire

A bon entendeur…….

Bonjour monsieur le Ministre,

Je suis une jeune maman au foyer et j’aurais plusieurs revendications à faire entendre.

Déjà, j’aimerais que vous fassiez un démenti sur plusieurs choses:
- Pour dire aux papas que les enfants et le ménage n’est pas une discipline purement féminine!
- Pour dire aux gens que les mères au foyer (et les autres mères) font un boulot formidable en faisant et élevant des enfants

Et puis, si vous pouviez faire quelque chose pour remédier à certains problèmes que nous posent notre statut :
- Pourriez vous mettre en place des journées de 48h? Parce que, franchement, 24h, c’est pas assez pour tout faire dans la journée!
- Pourriez vous faire voter une loi obligeant nos gentils maris (voyez comme je suis conciliante) à faire un certain quota de tâches ménagères (bon, je demande pas 50/50 non plus, pas folle la guêpe. Mais un minimum syndical, ça devrait pas être compliqué, hein, on applique bien un service minimum pour le public!)
- Pourriez vous faire quelques recherches afin de trouver ENFIN le bouton pause que toute mère réclame à corps et à cris sur nos enfants!
- Ce serait pas mal, non plus, de nous offrir la possibilité de ne pas dépendre du salaire de notre mari quand on est en congé parental (bon, là, je sais, je rêve mais ça coute rien de demander)
- Inventer des robots qui assureraient aussi parfaitement que nous les tâches ménagères, ce qui nous permettraient de nous en délester (Oui, oui, je sais, vous n’êtes qu’un homme)
- Interdire les matchs (foot, rugby, bref, tous) plus de deux fois par semaine à la télé, histoire qu’on puisse voir, nous aussi, nos séries préférées (Non non, ne frappez pas, c’est juste une demande!!!)

Et il y a d’autres petits trucs que j’apprécierais vraiment :
- Inventer une cuisine intelligente que tout le monde pourrez avoir : Une cuisine qui se rendrait compte toute seule que, bientôt, il va manquer de lait/farine/viande/…. et les commande et range toute seul. Une cuisine qui ferais des bons petits plats sains et équilibrés sans que nous, mamans, devions passer une heure devant les fourneaux. Ha! Et aussi qu’elle soit autonettoyante, hein!

- Permettre aux mamans qui travaillent de n’être pas obligées de laisser leur bout de choux dans une garderie. Pour ça, il faudrait, par exemple, embaucher pour chaque maman salariée une nounou qui garderait leur enfant dans leur bureau, pour qu’elle puisse jeter un œil sur bébé et être rassurée. Non seulement, je suis sure qu’elles bosseraient vachement mieux mais en plus, on créerait pleins d’emploi. Que demande le peuple???

- Mettre en place une “Journée des mamans”. Au moins 2 fois par mois minimum. Une journée où toute maman en France (et dans le monde, hein, je suis généreuse) n’aurait à faire que ce qui lui plait!

- Et puis, ça serait pas mal que, dans votre ministère, on en voit, des mères au foyer. Et des mères qui bossent. Pas des politiciennes, non, non. Des vraies mères, de celles qu’on croise dans la rue tous les jours.
Parce que c’est bien beau de créer un ministère de la famille pour nous aider, nous, pauvres mères mortelles. Mais encore faudrait-il que vous sachiez vraiment ce qu’il nous faut, hein, parce que entre ce que vous conseille vos conseillers qui n’y connaissent rien, à notre vie, et ce qu’on aurait vraiment besoin, il y a pour l’instant un énorme fossé!!!! Moi, je suis prête à vous donner mes avis et à vous faire-part de ma propre expérience, hein, après tout, faut bien que quelqu'un vous parle, non, alors, autant que ce soit moi. On est jamais mieux servi que par soi-même!

Bon, et il y aurait pleins d’autres trucs mais j’ai tellement à penser entre mes enfants, ma maison et mon homme que je ne m’en souviens plus pour le moment. (Voyez à quel point nous sommes débordées, hein!)

Je sais que je rêve éveillée, Monsieur Le Ministre. N’envoyez pas de gentils messieurs en blanc me chercher, je ne suis pas folle, seulement idéaliste. Ou rêveuse. Chacun verra comme il veut.

Et puis, de toute façon, cette lettre ne vous parviendras jamais. Et si elle y arrivait, par miracle, soit vous ne la liriez même pas, soit elle vous ferait sourire puis, hop, direction poubelle.

Mais bon, que voulez-vous, j’aime bien essayer de faire quelque chose, même si ce n’est qu’à mon échelle. Et au moins, on pourra pas dire que j’ai pas demandé!

Allez, Monsieur le Ministre. Vous qui n’avez peut être même pas d’enfants (d’ailleurs, je sais même pas qui sait, le ministre de la famille), j’arrête de vous embêter avec mes petits problèmes de mère de famille.

A bientôt….

Un enfant, c’est :

- Un être qui pleure. Pour réclamer à manger. Pour demander à être au sec. A être câliné. A être dans les bras. A ce qu’on joue avec eux.

- Un enfant a la capacité de vous rendre dingue en quelques minutes et pourtant, même les plus rancunières lui pardonne direct!

- Un enfant est une formidable machine à odeur. Lait caillé régurgité, petit vomi, caca atomique, pets….Bon appétit!!!!

- Un enfant a un instinct énorme pour faire….tout ce qu’il ne devrait pas faire : mettre ses doigts dans les prises, tirer sur les fils électriques, mettre des jouets dans le magnétoscope, mettre tout ce qu’il trouve à la bouche….trop de choses, en fait!

- Un enfant sait super bien entendre que ce qu’il veut. Dites lui “viens dans les bras de maman”, il accoure. Par contre, apparemment, Fiston n’entend jamais quand je dis “non”…bizarre, non?

- Un enfant, c’est un être qui vous fait demander comment un être aussi petit peu engendré autant d’amour

- Un enfant, ça oblige sa mère a devenir super flippée, prête à sauter sur une mine à sa place, à morfler à sa place….Décidément, on est des victimes de nos enfants, non?

- Un enfant, c’est un rayon de soleil quand vous venez le matin, au réveil, dans sa chambre et qu’il vous tend les bras avec un immense sourire qui vous donne envie de danser

- Un enfant, c’est un formidable moyen de retomber en enfance. Il suffit de nous voir, dansant, chantant des comptines bêtifiantes ou s’éclater avec des cubes (presque plus que bébé, parfois!)

- Un enfant, c’est aussi savoir reconnaitre qu’on a tort. Qui n’a jamais dit “moi, avec mon enfant, jamais je…ou je ferais comme ça”. Ne jamais avoir de théories d’éducation. A moins d’être prête à s’humilier au bout de quelques jours en disant “il y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis!”

- Avoir un enfant, c’est prendre un retard permanent sur le sommeil. Et ce, pendant longtemps….

Mais avoir un bébé, ça vous rend amoureuse de la vie, et avoir des bouffées d’amour mêlées de larmes à la pensée de ce petit être sorti de vous et à qui vous donnerez tout pendant…oh, au moins 30 ans maintenant, non?

Gremlins de 22 mois (2 ans en mars), gueulard, capricieux, charmeur, souriant, câlin, faisant 10 bêtises à la minutes…

Non, non, je ne suis absolument pas à bout de patience avec mon grand, hein, juste j’aimerais 1 seconde de tranquillité de temps en temps!

Je sais pas, mais, apparemment, mon gremlins est un spécimen particulièrement remuant de son espèce.

A vrai dire, il enchaine et nous épuise

Et en ce moment, ce petit manipulateur, quand il fait une bêtise et qu’on le gronde, vous attrape le visage pour vous coller un gros bisous en souriant et en vous câlinant.

Mais où as-til donc été trouvé ça, hein?

Vivement la sieste! ^^

Et les votre? Ils sont infernaux, eux aussi?

Non mais franchement, vous me croyez, en plus???

En vérité, je déteste le ménage, moi être une bordélique non repentie!

C’est vrai, quoi, à quoi bon ranger les trucs à leur place quand on les utilise tout le temps….

Bon, ok, ça fait un peu…désordre, ma maison, mais bon…

En plus, je trouve désespérant de ranger mon salon par exemple, quand je sais que 10 min après, il y aura des jouets qui traineront partout.

Du coup, je fais le minimum syndical : mettre la vaisselle au lave-vaisselle quand l’évier déborde, mettre une machine en route quand on a plus rien à se mettre, ranger les jouets quand on peut plus marcher sans en éviter un.
Je fais juste un effort pour balayer et laver les sols régulièrement. On est pas des crados, quand même

Seul hic : Zhom. Qui lui, n’aime pas le désordre. Pas de bol, hein?

Alors, comment marier une bordélique à un rangeur?
Tout simplement en lui disant que s’il est pas content, il a qu’à le faire, le ménage, lui! Na!

Marrant, mais depuis, il est devenu un peu plus bordélique. Vive le bazar!

…jusqu’à présent

Fiston vient d’avoir 21 mois et choupette 4 mois.

Et si je fais le bilan des 21 derniers mois, voilà ce que ça donne :
- M’occuper du Gremlins
- M'occuper de choupette
- M’occuper de Zhom
- M’occuper de la maison et du ménage
- Aller voir la famille

Ma vie est une folle aventure, n’est ce pas……

Ça à l’air de rien comme ça, mais mère au foyer, c’est plus qu’un taff à temps complet!!!

Mes journées sont plus que remplis, des fois, je me dis que les journées devraient être plus longues.

Zhom a la belle vie : il bosse dans un bureau. Bref, cool
Bon, ça l’énerve quand je dis ça car lui pense la même chose de moi.

Je crois qu’il se rend pas compte de la quantité de travail que c’est, de s’occuper d’un nain de jardin et d’une maison…

Je songe sérieusement à le laisser de démerdouiller un week-end avec enfants et ménage et partir faire un tour pendant ce temps là….Je suis sure de le retrouver calmé!

Ben oui, c’est un peu un sujet de dispute entre nous.
Moi, je trouve qu’il se laisse un peu vivre, qu’il fait pas assez de choses à la maison, bref, qu’il m’aide pas assez
Et lui pense que vu que “Il bosse, lui” et que moi “je suis tranquille à la maison”, je devrais tout faire et le laisser tranquille, donc…

On a vraiment pas la même conception de la tranquillité, lui et moi, je pense

Enfin, bref, le moment n’est pas au règlement de compte, hein, je viens juste de créer ce blog alors, bon, laissons un peu de temps avant de le maudire en public! ^^

J’ai un petit gars adorable. Pas trop grognon, au contraire, très souriant.

Sauf entre ces 4 mois et ces 6 mois. A cause de deux trucs. l’un s’appelle Bronchiolite. L’autre s’appelle Conjonctivite.
C’est fou comme deux petits mots peuvent faire comme dégâts!!!!

Donc, tu l’auras compris, ami lecteur, mon Gremlins était malade. Pendant un peu plus de 2 mois .
2 mois de séances de kiné respiratoires (pour ceux qui connaissent pas, c’est un moyen de torturer bébé et de le faire hurler)
2 mois de ventoline et autres médicaments (un autre moyen de le faire hurler tout en ayant bonne conscience. Ben oui, quoi, c’est pour son bien qu’on lui donne ce traitement!)
2 jours qu’on rajoute des gouttes et du gel dans l’oeil (là, niveaux hurlement, tu atteins un niveau….je crois qu’on pourrait établir un record!!! ^^)

Il a eu combien....20....non, au moins une trentaine de séances de kiné respi

A chaque séance, comme d’habitude, il a hurlé!

J’ai lu quelque part qu’au bout d’un moment, ils comprennent que ça leur fais du bien et qu’ils ne hurlent plus.

Mon fils a pas dû lire le même bouquin que moi ou alors, il a décidé d’être l’exception qui confirme la règle. (Si c’est le cas, AU SECOURS!!! Il tient le côté rebelle de sa mère!!!!!!!!!!!)

Et maintenant, il est toujours aussi adorable. Sauf quand il hurle. Et quand il fait des bêtises. Et quand il....
Enfin, presque tout le temps, hein!

Allez, salut bande de parents!

Faut dire, y z’ont de sacrés arguments marketing, tous ces vendeurs de matos et autres pour enfants….

Bon, je dois vous avouer, il y a quelques temps, je devais aller acheter quelques bodys en 36 mois pour Fiston, y rentre déjà plus dans le 24 mois…

Et en arrivant dans la boutique, que vois-je? Des tonnes de super fringues adorables pour cet hiver…
M’enfin, on a pas idée de mettre les bodys à côté de super fringues, aussi….

Et quand tu sors de la boutique, sur quoi je tombe sur le trottoir d’en face????
Un magasin Fnac Eveil et jeux! (sure qu’ils l’ont fait exprès….et que celles qui pensent “t’avais qu’à pas y aller” ne l’écrivent pas en commentaires, non mais!
Résultat, un livre pour moi, un jouet pour Fiston (hé!!! c’est un super jouet pour l’éveil et tout, hein, pas n’importe quoi!!)

Et puis, la fois où je devais aller acheter quelques yaourts et des fleurs (invités à diner ce soir) à Carrefour…
Et j’en sors avec une chaise haute
Bon, j’ai des circonstances atténuantes, hein, faut pas croire!
Déjà, la chaise que j’avais, elle avait fait au moins trois guerre….Et puis, il y avait des promos (ça, c’est un truc qui tue ton portefeuille, les promos sur la puériculture, sont trop fort à Carrouf!)

Que j’ai honte de ma faiblesse….

……

…..Oh, la menteuse!!!! Vous savez quoi? Et bien, faire chauffer la CB, ça m’a donné une pêche d’enfer. Je recommence demain?
(Bon, ok, non, faut être sérieuse parfois, aussi)

Quand vous allez être parents, ou quand vous l’êtes, on vous fais croire des tonnes de trucs. Des choses  qui soi-disant font de vous une bonne mère, ou font que vous avez LE fameux instinct maternel.

Des trucs du style :
- Vous êtes censées reconnaitre les cris et pleurs de vos enfants (faim, douleur, fatigue, ennui)
- L’allaitement, c’est un truc naturel, pas besoin de cours, ça viendras tout seul!

Qu’on se le dise, tout ça, c’est de la bêtise!!!!

Vous déduirez, par rapports à l’heure ou aux circonstances ce que veut dire les cris de votre enfant. Mais je peux vous assurer que jamais, vous n’entendrez :
” Ouinnnnnnnnnn…….(en sous titre)..j’ai faim (froid/peur/sommeil)……….” Malheureusement d’ailleurs!

Si vous connaissez quelqu'un qui a mis au point un décodeur, hein, moi, je suis preneuse!

L’allaitement, c’est pareil, c’est pas si naturel que ça.
Avant, certes, ça l’était. Quand, dans le temps, les jeunes parents vivaient à proximité de toute leur famille et avaient des conseils de toutes les femmes de la famille.
Quand on avait l’habitude de vivre en voyant d’autres femmes s’occuper ou allaiter leurs enfants. Là, effectivement, on avait pas besoin d’aide, on “baignait” dedans.

Maintenant, on vit loin de sa famille, les enfants sont plus rares… Bref, rares sont celles qui ont vu leurs mères ou des femmes de la famille allaiter.

Donc, n’hésitez pas à demander de l’aide.

Et dites non à la dictature qui dit que forcément, l’instinct maternel va de pair avec “je fais tout toute seule et naturellement!”